« Les générations à venir seront confrontées à un problème majeur de criminalité, car on ne peut pas construire une société sur le profit, sur la consommation, sur la rupture des liens de communauté et de solidarité, sur la rivalité entre les êtres et sur le repliement sur soi-même, et espérer qu’on n’augmentera pas en même temps la criminalité. » (Robert Badinter). « Si seulement on pouvait s’occuper des malades et des pauvres comme leurs majordomes s’occupent des riches. » (Christian Bobin, Le murmure). La pauvreté ne touche pas tout le monde de la même manière. En témoigne ce rappel du journal Libération (24/25 février : « 55%, c’est ce que représente la hausse de la rémunération du patron de Stellantis, Carlos Tavares en 2023 qui pourrait atteindre à terme 36,5 millions d’euros, soit l’équivalent de 1.720 SMIC annuels brut, selon le rapport financier publié par la direction du groupe… ». Le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre a rapporté que 16% des Français ne mangent pas à leur faim ; que 330.000 personnes habitent des logements précaires ou insalubres et que 40.000 d’entre eux sont sans abri, dont de nombreux migrants (hommes, femmes et enfants) : 6.600 d’entre eux sont morts noyés dans la traversée vers l’Espagne (soit trois fois plus qu’en 2022). Si 65% des Français estiment qu’il y a trop d’assistance en France, il faut quand même se rappeler que plus de la moitié des personnes pauvres ont un travail… qui ne leur permet pas de se loger dignement ni de manger à leur faim. |
« Pour reprendre rapidement le dessus, des populations entières ont aujourd’hui besoin que d’autres viennent partager leur confiance et leur vie… Nous ne pouvons plus nous abstenir